La France dit qu'Apple ne permettra pas à l'iPhone de fonctionner avec son application "StopCovid"
Les pays européens ont été contrariés par Apple pour leur avoir rendu plus difficile la mise en place de leurs propres plateformes de suivi des contacts sur l'iPhone. Ces pays souhaitent utiliser Bluetooth pour garder une trace des téléphones qui passent à proximité d'autres appareils. De cette façon, les utilisateurs de smartphones sauront s'ils ont été en contact étroit avec une personne testée positive pour COVID-19.
Apple ne reculera pas et ne modifiera pas les paramètres de son iPhone pour permettre l'envoi de données à un serveur centralisé
La France va commencer à tester son système de suivi des contacts le 11 mai avec ou sans Apple
Le ministre a également déclaré que l'application de recherche de contacts "StopCovid" de la France serait prête à fonctionner le 2 juin, indépendamment de ce qu'Apple fait. Les tests commenceront le lundi 11 mai prochain. Il se trouve que c'est la date à laquelle le pays commencera officiellement à rouvrir ses portes. Dans le pays, Android est le premier système d'exploitation mobile avec une part de 78,8%. IOS d'Apple est le suivant avec 21,1%. Étant donné que les téléphones Android n'ont pas les mêmes restrictions, la France est confiante de poursuivre ses plans de toute façon.
Le mois dernier, plus de 300 professeurs du monde entier ont signé une lettre ouverte indiquant que même si la recherche de contacts basée sur Bluetooth est fortement préférée, l'approche centralisée pourrait conduire à une surveillance gouvernementale sans précédent. Dans la lettre, les professeurs ont écrit: "Certaines des propositions basées sur Bluetooth respectent le droit de l'individu à la vie privée, tandis que d'autres permettraient (via le fluage de la mission) une forme de surveillance gouvernementale ou du secteur privé qui entraverait de manière catastrophique la confiance et l'acceptation de telles une application par la société dans son ensemble. Il est essentiel que les citoyens fassent confiance aux applications afin de produire une adoption suffisante pour faire une différence dans la lutte contre la crise. Il est essentiel que, pour sortir de la crise actuelle, nous ne créons pas un outil qui permet la collecte de données à grande échelle sur la population, maintenant ou à une date ultérieure. Ainsi, les solutions qui permettent de reconstruire des informations invasives sur la population doivent être rejetées sans autre discussion.Ces informations peuvent inclure le "graphique social" de la personne rencontrée physiquement sur une période de temps."